Electronique. A Hennebont, chez NKE, tout est fait avec mesure !

·        Jean-Claude Le Bleis, le PDG de NKE, dans l’atelier de montage de l’entreprise hennebontaise. | Ouest-France

Le groupe hennebontais, spécialisé dans l'électronique embarquée, conçoit des bouées et des drones sous-marins de mesures environnementales pour tous les océans.

 L'entreprise

« Sur les 29 monocoques qui prendront le départ du Vendée Globe, onze sont complètement équipés par NKE », sourit Jean-Claude Le Bleis, le PDG de NKE, qui a repris l'entreprise il y a juste dix ans. Les autres ont sans doute au moins un appareil électronique élaboré par la « petite » société hennebontaise. NKE, qui est organisée en trois filiales (1), est leader de l'équipement high-tech des voiliers de course et règne sur la voile de croisière avec sa multitude d'instruments d'aide à la navigation. Ça, c'est la partie émergée et grand public de l'iceberg NKE.

Lire aussi : L'électronique de nke aide les skippers à gagner

 

Surveiller poissons et oiseaux

 

Dans les bureaux et l'atelier installés au bord du Blavet, à Hennebont, les chercheurs et les ingénieurs de NKE instrumentation mènent des projets en profondeur et au long cours. Parmi eux, « Siméo », « Blidar » ou « Bac-track », des instruments de mesures sophistiqués destinés au marché mondial. Les débouchés les plus importants sont en Asie, Chine, Corée, Inde.

 

« Siméo », labellisée par le Pôle Mer Bretagne Atlantique, est une bouée de mesures environnementales. Munie de 17 capteurs, autonome en énergie, elle scrute la mer et le ciel jour et nuit. Son champ d'action : surveiller par exemple un parc éolien en mer et son impact sur la faune.

Le gros bébé de 12 tonnes, né sur le papier en 2011, entre dans sa phase ultime d'essais : après une immersion de six mois en mer d'Iroise, elle sera remise à l'eau en Méditerranée, dans le golfe du Lion, au printemps 2017. « Le challenge n'est pas la bouée elle-même mais l'interprétation des données », explique Jean-Claude Le Bleis, dont l'entreprise est spécialisée dans les mesures sous-marines.

Lire aussi : NKE, un groupe, trois filiales

 

Traquer les bactéries

 

Autre projet, lui aussi labellisé, financé par la Région Bretagne et BPI France, le « Bac Track », comme « bacteria tracking ». Sa mission : mesurer en temps réel la présence de bactéries - comme la terrible escherichia coli (bactérie E.Choli), dans les eaux marines - et leur degré de dangerosité.

Là aussi, le temps de gestation est long, depuis la planche à dessin et l'élaboration des logiciels, jusqu'à la commercialisation en passant par les essais en mer. Concrétisation attendue dans trois ans. Marchés visés : l'aquaculture et les eaux de baignade.

 

« Blidar » est, elle, une bouée météo-océanographique lancée par un groupe de partenaires scientifiques dont NKE est le chef de file. Ses capteurs mesurent et analysent le vent et les conditions de mer dans toutes leurs dimensions. Cibles : les parcs éoliens offshore.

« Blidar » est en test actuellement au large de Marseille. « Il sera peut-être un jour au large de la Bretagne puisqu'un de nos partenaires sur « Blidar » est Eolfi, qui porte le projet d'éoliennes flottantes de Groix. »

 

(1)NKE instrumentation, NKE electronics et NKE marine electronics

 


Le compte-rendu de l'AG du 8 octobre 2016

ASSEMBLEE GENERALE DE L'ARB

8 OCTOBRE 2016

 

17 participants se sont retrouvés chez « Angèle » pour faire le point sur l'association.

 

 

BILAN FINANCIER

 

Le résultat de l'exercice se monte à 1 937,12 € en légère progression par rapport à l'année précédente.

Le total des charges s'élève à 340,54 € et est constitué de trois postes :

  • L'assurance RC pour 187,54 € qui nous couvre en cas d'organisation de manifestations ou de rassemblements.

  • L'abonnement à MER et MARINE pour 99 € qui permet à Patricia de nous apporter des articles intéressants dans la revue de presse.

  • L'hébergement du site pour 54 €

Les rentrées sont constituées par les cotisations des 36 adhérents et quelques dons pour 420 €

 

 

BILAN MORAL

 

Cette année a confirmé que l'association ne pouvait pas être à l'origine d'activités spécifiques. Devant ce constat renouvelé, les participants s'accordent à nouveau pour garder cette structure associative dont la justification réside à travers le maintien du réseau constitué par tous les anciens du Centre Nautique.

 

Pour continuer à faire vivre ce lien, la revue de presse a un rôle capital car la qualité du contenu et sa périodicité permet de tenir à jour les adresses de contact et (parfois!) de compléter la liste de diffusion. Dans ce contexte, Patricia a donné son accord pour continuer à en assurer la diffusion mais dans un format moins régulier afin de tenir compte des engagements et responsabilités qu'elle a par ailleurs.

 

Pour alimenter cette revue de presse et renforcer le lien qu'elle tisse entre nous, il est vivement demandé et souhaité que nous lui transmettions des articles et/ou des informations sur les activités que chacun d'entre nous mène dans son périmètre de responsabilité et d'activité.

 

Le site de l'association est maintenu et sa fréquentation se confirme principalement sur les volets qui parlent des bateaux.

 

Pour 2017 , nous allons rechercher un endroit à proximité de notre « lieu historique » susceptible de nous accueillir pour une journée et une soirée conviviale ! Une piste est déjà proposée sur Kerfany mais toutes les suggestions sont les bienvenus,

 

En l'absence de votes négatifs et d'absentions, ces bilans sont adoptés à l'unanimité.

 

Le bureau a présenté sa démission mais a été reconduit dans sa forme initiale !

 

 

En conclusion de cette AG à 12h45 : apéro et crépouille.

 


Comment choisir les tourteaux?

 

 

Aujourd’hui je vais vous montrer comment choisir les tourteaux.

Cette demande est régulière à la poissonnerie, car la crainte légitime de nos clients est de se retrouver avec un animal vide dans l’assiette. Aussi, nous allons voir ensemble comment choisir les tourteaux.

 

 

 

 

 

Quels sont les points à observer pour une meilleure décision d’achat. voyons cela ensemble dans la  vidéo.

 

Le tourteau dormeur

Le tourteau est un des crabes les plus fréquemment présentés sur les étals et il est aussi connu sous le nom de dormeur. Pourquoi dormeur ? Parce que quand on le rencontre sur un étal, ou en pêche à pied, ou bien en plongée il est toujours immobile, les pattes repliées dans une attitude de repos.

 

Les critères pour choisir les tourteaux vivants

 

L’animal doit être acheté vivant. Donc il doit bouger quand on le saisit. Si vous l’attrapez par la tête et que les pattes du crabe se détendent mollement c’est que l’animal est mort, alors vous l’éliminez de votre choix.

 

Mâle ou femelle ?

 

En fonction de vos goûts, votre premier choix va être de distinguer les mâles  des femelles. Les amateurs de grosses pinces charnues vont préférer les mâles. Ils sont reconnaissables avec leur tête aplatie et leur abdomen pointu. Ceux d’entre vous qui préfèrent le corail c’est-à-dire les oeufs en formation vont préférer les femelles reconnaissables avec leur tête bombée et leur abdomen arrondi. Dans le jargon poissonnier, la tête des crabes s’appelle le céphalothorax.

Après ce choix. La première chose à faire c’est de soupeser le crabe. S’il est bien lourd, c’est déjà bon signe et cela suggère qu’il est plein.

tester poids du tourteau

Lien entre tête et abdomen

 

La troisième chose à regarder est le point de liaison entre l’abdomen et le céphalothorax. si on distingue une séparation entre les deux parties, que le céphalothorax se décroche de l’abdomen c’est alors que le crabe est plutôt bien rempli. Ce phénomène d’éloignement des deux parties du corps est lié au fait qu’une nouvelle carapace est en formation et en expansion dans l’animal et cette croissance oppose les deux parties du corps et les éloigne l’une de l’autre. Qui dit formation d’une nouvelle carapace dit matière consommable dans chaque recoin de la tête du crabe, donc ce petit décroché est plutôt engageant pour notre choix d’un bon produit.

Voyons le crabe ci-dessous par exemple. Les deux parties sont bien collées, donc il est possible qu’il soit moins plein. Attention ce n’est pas déterminant. Mais si on peut choisir, notre préférence ira plutôt vers le crabe dont la tête se décolle de l’abdomen.

tete et abdomen de tourteau

La couleur du crabe

 

Ensuite, regardons la couleur du ventre du crabe. La couleur va varier du blanc translucide au jaune foncé. Plus le crabe est jaune, mieux c’est. Plus le crabe est blanc moins vous le choisirez.

Pourquoi? parce qu’un crabe dont le ventre est jaune est un crabe mature avec une carapace formée, solide et bien remplie. Un crabe clair est un crabe qui vient de muer. Ce crabe n’a quasiment pas de chair. Il est vide. Dans le jargon des pêcheurs et des poissonniers, on appelle ça une lanterne. Donc il est à éviter.

dormeur de couleur jaune

Récapitulatif

Vérifier si le tourteau est vivant.

Soupeser le crabe. Si il est lourd c’est OK.

Vérifier la séparation entre la tête et l’abdomen.

Vérifier la couleur de la bete. Plus il est jaune, mieux c’est.

À oui une dernière chose. Parfois on voit des crabes faire des bulles sur les étals ce qui amuse et surprend les enfants. Ce phénomène un peu insolite est lié au fait que le crabe n’a plus d’eau en réserve dans le corps pour le maintenir en vie et qu’il ne va tarder à s’éteindre.


Néréïde, la longe qui se transforme en palan

Quiconque a tenté de sortir de l'eau alors que son bateau avance sait que la manœuvre est impossible. La longe de harnais Néréïde se transforme en palan pour assister le naufragé. Un gros plus pour la sécurité.

 

Pour un homme à la mer, la meilleure chance de ne pas périr en mer, consiste à rester attaché à son bateau. Mais comment remonter à bord quand on se fait trainer sur le bord ? Comment se sortir de ce mauvais pas quand, entièrement habillé, les bottes pleines d'eau, il faut se hisser à bord ?

 

Fort de ce constat, l'équipe de Design 4 Sea a conçu une longe qui se transforme en palan et qui permet de remonter à bord sans assistance extérieure. Son utilisation demande un entrainement mais une fois comprise, elle est utilisable par tout équipier, quelque soit sa force physique.

 

La longe est construite avec 3 palans en sangle.

Chaque palan est rangé dans une housse fermée par des Velcros. L'équipier tombé à l'eau ouvre le premier Velcro, saisi la sangle et se hisse jusqu'au 2e palan. Manœuvre identique jusqu'au 3e palan. Une fois en haut, la longe propose 2 étriers pour offrir des appuis sous les pieds pour réussir à se hisser à bord.

 

Cette année, le produit évolue avec une version à adapter par dessus une longe que l'on possède déjà. Cette solution a été imaginée pour que les coureurs qui doivent utiliser des longes homologuées puissent continuer à se servir de leur matériel. La longe Néréïde venant s'ajouter sur la longe originale (d'où son nom de "Plugin"). Un plaisancier qui n'aura pas de contrainte d'homologation pourra tout à fait utiliser le modèle Néréïde "Classique" plus simple.

 

Tout ce matériel (longe "Classique" et "Plugin" sera présenté au Grand-Pavois de La Rochelle (du 28 septembre au 3 octobre 2016) sur le stand de Croix du Sud Marine.

Néréïde "Classique" : 155,00 €

Néréïde "Plugin" : 139,00 €

 

Le Bateau

 


La colère s'exprime en baie de Lannion

 

La colère contre l'extraction de sable s'est déplacée en mer, où environ 400 personnes, venues sur 120 bateaux, se sont rassemblées, ce samedi, au large de Trébeurden (22).

Ils sont venus de Trébeurden, de l'Île-Grande ou de Locquémeau sur leurs bateaux de plaisance et de pêche, à moteur ou à la voile, certains en kayak, d'autres déguisés en macareux, quelques-uns avaient même fait le déplacement à la godille.

Au total, on a compté 120 embarcations, dont une dizaine de bateaux de pêche professionnelle, hier, vers 17 h, devant l'île Molène, au large de Trébeurden. Les gens de mer ont répété, au son de leurs cornes de brume et en allumant des feux de détresse, leur « non » ferme à l'extraction de sable en baie de Lannion, dont le site se trouve tout près de leur lieu de rassemblement. Cette « colère en mer », exprimée dans la bonne humeur, était à l'initiative de l'association du collectif Le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat, l'une de celles qui luttent activement contre les prélèvements de sable coquillier sur la dune du Crapaud, lancés la semaine dernière par la Can, filiale du groupe Roullier.

« On a des cartouches »

 

Depuis, Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, a demandé une inspection et la Can a annoncé une suspension de l'extraction jusqu'au début du mois de novembre. Mais les opposants demandent un arrêt définitif. « On a encore des cartouches », assure Patrice Desclaud, membre du Peuple des Dunes de Batz à Bréhat, qui fait part de ses soupçons sur une exportation du sable vers les Pays-Bas, alors qu'il est destiné à amender les terres agricoles en Bretagne.

Sur la vedette Sol Ar Mor du Centre activités plongée de Trébeurden, défilent sur un écran des images de la dune sous-marine, où apparaissent des gorgones. « C'est une espèce protégée, au même niveau que le panda », explique un militant.

Nouvelle action le week-end prochain

 

« J'ai écrit, vendredi, à Ségolène Royal pour lui donner des éléments qui montrent qu'il y a eu des violations des arrêtés préfectoraux », déclare, de son côté, Alain Bidal, président du collectif Le Peuple des Dunes en Trégor.

Dans les prochains jours, les associations comptent bien maintenir la pression et un nouvel événement, mêlant conférences scientifiques et concerts, est annoncé pour le prochain week-end à Trébeurden.


© Le Télégramme


Le Pourquoi Pas? De rares images

Cela fait exactement 80 ans que le Pourquoi pas ?, le navire du commandant Charcot, a coulé au large de l'Islande.

 

Plongeur-caméraman, Jacques Le Lay a eu la chance de réaliser des images sur le site. Elles sont rares.

 

Profession : caméraman. Particularité : plongeur. Le Trébeurdinais Jacques Le Lay écume les mers du monde, avec des équipes d'explorateurs, en quête d'images extraordinaires des fonds marins. Et parmi ses passions, découvrir les épaves. Celles qui ont marqué l'histoire des océans. 

 

Des plongées en 2013 et 2015

 

À quelques jours de la date anniversaire du naufrage du célèbre Pourquoi pas ?, il se souvient ainsi de ses deux plongées effectuées en 2013 puis en 2015 sur le site de ce navire, coulé il y a huit décennies en Islande. Il dispose d'images et de vidéos de l'épave. Des documents rares.

Aujourd'hui, en effet, le site est protégé et les plongées (sauf accord des services archéologiques islandais) ne sont plus autorisées. Il fait donc partie des rares professionnels qui possèdent des images de qualité de ce fameux navire du commandant Charcot. C'est avec une équipe de Normands que Jacques Le Lay a plongé la première fois au large de Reykjavick. Il s'agissait d'effectuer des fouilles archéologiques. À l'époque, cette expédition devait permettre de faire un état des lieux du navire, 77 ans après sa disparition.

 

Navire coulé dans la tempête

 

Un peu d'histoire. Le commandant Jean-Baptiste Charcot a effectué une quinzaine de missions en Arctique à bord du Pourquoi pas ?, à partir de 1912. Puis, le 3 septembre 1936, il revient du Groenland, où il est allé livrer du matériel scientifique à la mission de Paul-Émile Victor. Sur le chemin du retour vers la France, le Pourquoi pas ? fait une escale à Reykjavik pour réparer la chaudière d'un bateau qui n'est plus en très bon état et dont ce devait être la dernière navigation. Ils repartent le 15 septembre pour Saint-Malo (35), mais le bateau est pris dès le lendemain dans une violente tempête cyclonique et coule sur les récifs d'Álftanes, vers 5 h 30. Le bilan est de 23 morts, 17 disparus et un seul survivant, le Breton Eugène Gonidec.

 

Émotion devant l'épave

 

En octobre 2015, le caméraman est donc retourné sur le site avec une nouvelle équipe. « Il ne reste, dit-il, que l'hélice et l'arbre d'hélice, quelques machines et l'ancre ; elle est très belle d'ailleurs ». Le temps et la mer ont totalement détruit les autres parties du navire. « C'était très impressionnant, très émouvant même de se retrouver sur cette épave », confie le professionnel, pour qui le commandant Charcot « est un exemple d'homme mais surtout de marin explorateur ».

 

Pratique

 

Exposition sur l'histoire du Pourquoi pas ?, jusqu'au 25 septembre, à la Tour Bidouane de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h à Saint-Malo. Entrée libre. Contact : Jacques Le Lay, caméraman sous-marin professionnel, Sous la Mer Production Plongeur Classe 2A/Recycleur/Trimix 06.13.03.15.06. Site : http://www.jacqueslelay.com

 

Le Télégramme