Semaine 4 - Janvier 2016


Un roulier en perdition


 

A la dérive depuis mardi dans le golfe de Gascogne, le roulier Modern Express, dont l’équipage a été évacué par des hélicoptères espagnols, est toujours dans une situation très délicate. Balloté dans une mer très difficile, le navire a vu sa gîte s’aggraver. Hier, elle semblait en effet dépasser les 50 degrés. Se situant en fin d’après-midi à environ

200 milles à l’ouest de La Rochelle, le Modern Express dérivait légèrement au sud-est à la vitesse de 3 nœuds, se rapprochant donc des côtes françaises.

Considérant le navire comme une menace pour la navigation et ayant mis en demeure son armateur de faire cesser le danger qu’il représente avant ce jeudi matin 9 heures, le préfet maritime de l’Atlantique avait fait appareiller dès mardi soir l’Abeille Bourbon. Parti de

la pointe Bretagne, le puissant remorqueur  ’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS) est arrivé auprès du Modern Express hier midi, après avoir

navigué aussi vite que possible dans une mer très dure. Un vol d’avion de surveillance maritime Falcon 50 avait permis, dans la matinée, de relocaliser le roulier.

 

Equipe d’évaluation et hélicoptère à

partir de la frégate

Compte tenu des conditions météorologiques, conjuguée à l’état du navire en perdition, l’équipe de sauvetage du RIAS n’a pas pu montrer à bord pour effectuer une évaluation précise de la situation. Si le bateau n’a pas coulé d’ici là, ce sera peut-être le cas ce jeudi matin, une fenêtre météo favorable étant attendue. Dans cette

perspective, la frégate anti-sous-marine Primauguet a été dépêchée sur zone. Le bâtiment de la Marine nationale, qui embarque un hélicoptère Lynx et une équipe d’évaluation, doit arriver en début de journée. Tout dépendra évidemment de la situation du Modern Express, la préfecture maritime rappelant que, même

si une inspection à bord livre des informations précieuses, la priorité est de ne faire prendre aucun risque inconsidéré aux hommes.

 


SMIT mandaté par l’armateur

 

En attendant, l’Abeille Bourbon assure la sécurité nautique autour du Modern Express afin d’éviter une collision avec

d’autres bateaux naviguant dans le secteur. Suite à la mise en demeure du préfet maritime, l’armateur a mandaté SMIT Salvage pour mettre en sécurité son navire. Une équipe de la société néerlandaise, spécialisée dans le sauvetage de navires, s’est rendue à Brest afin d’étudier avec les autorités françaises les différents modes d’action possibles. Un représentant de SMIT a également participé dans l’après-midi à un vol d’observation réalisé par un avion F406 de la Douane. Le cas échéant, l’Abeille Bourbon pourra être affrétée par l’armateur afin de tenter un remorquage vers un port.

 

3600 tonnes de bois et 580 tonnes d'hydrocarbures

 

Concernant le risque environnemental, aucune pollution n’a pour l’heure été signalée. Le navire transporte une

cargaison de 3600 tonnes de bois débité en fardeaux ainsi qu’une dizaine de véhicules de travaux publics. Quant à ses soutes, elles contiennent apparemment 400 tonnes de fuel et 180 tonnes de gasoil. Si le Modern Express venait à

couler, les hydrocarbures qu’il transporte constitueraient donc une menace assez limitée, étant suffisamment légers pour se diluer relativement facilement dans la mer. Quant à la cargaison, tout dépendrait de l’intégrité de la

coque, à savoir si elle se brise ou non. Mis en service en 2001, ce roulier battant pavillon panaméen mesure 164 mètres de long pour 28 mètres de large. Il avait appareillé du port gabonais d’Owendo (près de Libreville) le 16 janvier

et devait arriver au Havre cette semaine.

 

 

 


la vidéo du sauvetage de l'équipage



Lorient reçoit son plus gros navire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le port de Lorient a commencé l'année avec un record en accueillant le Iolcos Destiny. Avec ses 87.376 tonnes, il

s'agit du plus gros navire accueilli jusqu'ici aux quais de Kergroise. D'une longueur de 229 mètres pour une largeur de 37, le vraquier pavillonné à Malte succède à l'Eleni, un autre navire post-panamax de 86.949 tonnes, reçu à Lorient

début novembre. Après deux semaines d'escale, le Iolcos Destiny a remis le cap sur le Brésil.

Port de Lorient (Le Télégramme)


Une nouvelle vie pour la Calypso

« Elle sera navigante et propulséepar ses propres moteurs »Vingt ans après son naufrage à Singapour et un peu plus de huit ans après son arrivée à Concarneau, le célèbre navire du commandant Cousteau devrait quitter la Bretagne d'ici la fin mars pour rejoindre l’Italie. L’Equipe Cousteau, qui en est propriétaire, annonce « une nouvelle vie » pour la Calypso. L’hypothèse d’un avenir monégasque, évoqué l’an dernier, n’a finalement pas vu le jour. Mais l’association, emmenée par Francine Cousteau, affirme être aujourd’hui en mesure de sauver le célèbre bateau : « Des milliers de fans, à travers le monde, ont apporté leur soutien moral pour faire naviguer Calypso de nouveau. Les coûts considérables liés à ce projet ont, maintes fois au cours de ces 20 ans, barré toutes possibilités. Finalement, l’Equipe Cousteau a réussi à mettre autour d’une même table des mécènes internationaux généreux et très motivés, aux objectifs compatibles avec ceux de l’Equipe Cousteau ».L’ancien dragueur de mines britannique, construit en 1942 et converti en navire océanographique en 1951, serait donc sauvé. Reste que pour l’heure, aucune précision n’a été donnée quant au projet destiné à faire renaître le bateau et, ensuite, savoir ce qu’il ferait exactement. « A la fin du premier trimestre 2016 Calypso pourra quitter les chantiers de Concarneau et entamer sa nouvelle vie. En plus de la coque historique du bateau et de ses équipements, Calypso sera dotée des deux moteurs Volvo marines achetés en 2009 », précise l’Equipe Cousteau. La remise en place de la propulsion doit donc offrir la possibilité au bateau de reprendre la mer, ce qui est l'objectif affiché par Francine Cousteau : « Lorsque Calypso reviendra en Méditerranée, elle sera navigante et propulsée par ses propres moteurs, comme le souhaitait le Commandant Cousteau », explique sa veuve. Prochaine étape à Gênes Toutefois, avant cela, il faudra mener de très lourds travaux car le bateau est actuellement démonté et n’est plus qu’un squelette de membrures dépourvu de bordé. Comme elle y était entrée fin2007, la coque de 42 mètres et 200 tonnes, soutenue par un berceau, sera sortie du hangar du chantier Piriou où elle se trouve depuis plus de huit ans et roulera vers le quai au moyen d’un chariot. De là, elle sera hissée par des grues sur un cargo, à bord duquel elle quittera Concarneau. Non pas pour rejoindre un autre chantier français, mais pour rallier l’Italie. C’est en effet le port de Gênes qui a été apparemment choisi comme destination. Les discussions sont toujours en cours avec les prestataires qui seront chargés du transport et des chantiers ont été consultés, sans qu’un contrat soit apparemment signé à ce jour. L’objectif de l’Equipe Cousteau est en tous cas de remettre la Calypso dans l’état qui était le siens quand elle a accidentellement coulé à Singapour en janvier 1996, il y a tout juste 20 ans. . Un projet à plusieurs millions d’eurosqui doit être financé et nécessitera, selon la fondation, entre 12 et 18 mois de chantier. Si tout se passe comme annoncé, le bateau ne reprendra donc pas la mer avant 2017.

 

L’ancien commandant de l’Alcyone à la manoeuvre

Pour l’heure, il s’agit déjà de sortir la coque de Concarneau. Une équipe a été nommée dans cette perspective, avec à sa tête Patrice Quesnel, qui a  ommandé pendant 12 ans l’Alcyone.

Ce bateau scientifique expérimental doté de turbo-voiles, conçu par Cousteau et le Bureau Mauric, avait été lancé en 1985 à La Rochelle. Depuis 2001, Patrice Quesnel est en charge de la coordination et du suivi de situation de la Calypso. « La mission du commandant Quesnel est de prospecter, rencontrer et coordonner les différents intervenants nécessaires à la sortie du

navire. C’est une organisation logistique très précise qui demande autant d’expertise que de diplomatie. Depuis 15 ans, Patrice Quesnel a largement fait ses preuves dans ces deux domaines et j’ai totalement confiance en ses qualités pour mener à bien ce programme. Je sais aussi que l’enthousiasme déclenché par la formidable nouvelle de la renaissance du navire lui permettra de trouver tout le soutien nécessaire auprès de ses interlocuteurs », a déclaré Francine Cousteau.(Mer et Marine)



Pilotage, remorquage: une expérience européenne

Une expédition maritime est par essence risquée. Ce risque étant supporté par l'équipage, le navire, la cargaison, l'environnement ainsi que de toutes les parties qui y ont un intérêt. Ces risques notamment en zone portuaire, peuvent être limités grâce à  l'intervention de professionnels qui conseillent le capitaine et guident ou assistent le navire afin de le conduire à « bon port ». Ces professionnels de la sécurité portuaire sont nombreux; pilotes maritimes, remorqueurs, lamaneurs, manutentionnaires.

La nouvelle note de synthèse de l’Institut Supérieur d’Economie Maritime (ISEMAR) s’intéresse à l'organisation de la profession de pilote maritime et du remorquage portuaire en comparant le modèle français avec des modèles étrangers. Cette note sera mise en perspective à l'aune des débats qui agitent la Commission, le Parlement et le Conseil de l'UE sur l'adoption du projet de Règlement établissant un cadre pour l'accès au marché des services portuaires ainsi que sur la transparence financière dans l'utilisation des fonds publics. Réforme qui impactera de manière distincte ces deux professions non sans émoi.

 

L'Institut Supérieur d'Economie Maritime a été créé en 1997. Pole unique en France, l'ISEMAR est, à la fois, un centre de recherche, un formidable outil de collecte et de diffusion de l'information, ainsi qu'une structure de conseil, à destination des collectivités locales et des acteurs privés du monde maritime et portuaire. Soutenu par la ville de Saint-Nazaire, Nantes Métropole, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nantes Saint-Nazaire et l'Union

maritime locale, L'ISEMAR, s'il reste ancré dans l'estuaire de la Loire, s'adresse à l'ensemble de la communauté maritime nationale et européenne.

- Plus d'informations sur le site de l'ISEMAR (- LIRE LA NOTE DE SYNTHESE DE L'ISEMAR SUR LE PILOTAGE ET LE REMORQUAGE PORTUAIRES)

(Mer et Marine)



Un phoque au milieu de la route!

 

Ce lundi, en fin d’après-midi, alors que la marée était haute, un jeune phoque a choisi la route de Hent Mezou an Theven, à Porspoder (29), pour se reposer un peu.

Il fallait sérieusement manœuvrer pour y passer en voiture, le phoque ne voulant absolument pas laisser le passage, allant jusqu’à courser l’insolent voulant le déloger ! Après d’âpres négociations, le phoque a fini par se reculer, juste de quoi laisser passer l’impertinent !

© Le Télégramme

 

 

Photo Véronique Le Meur

 


Nouvel encadrement juridique pour les énergies marines

Un nouvel encadrement juridique pour les énergies marines© IBERDROLA1118Un encadrement juridique plus simple et plus pragmatique des énergies renouvelables en mer : le décret du 8 janvier fixe un nouveau standard qui devrait offrir une meilleure lisibilité pour l’ensemble des intéressés du secteur.A partir du 1er février, le code de justice administrative va en effet prévoir un régime contentieux particulier qui s’appliquera pour l’ensemble de la filière de production des énergies renouvelables en mer : installations, raccordement au réseau électrique et logistique portuaire.

Un délai de recours uniformisé de 4 mois

 

Jusqu’à présent, les modalités de recours contre les différentes décisions liées aux champs offshore étaient particulièrement complexes, puisque dépendant de différents types de législations : le code de l’environnement, notamment pour les autorisations liées à la loi sur l’eau ou les conditions d’implantation en mer, le code général de la propriété des personnes publiques pour l’occupation du domaine public maritime, le code de l’énergie pour les modalités et autorisation de raccordement… mais aussi le code forestier, du patrimoine, de l’urbanisme ou encore de l’aviation civile. Un véritable labyrinthe de normes, répondant chacune à des logiques et procédures propres, illisible pour le justiciable et décourageant pour les porteurs de projets. Le syndicat des énergies renouvelables, dans un avis de 2014, avait préconisé une harmonisation des délais de recours à deux mois, c’est-à-dire le délai de droit commun en droit administratif général. Après la consultation publique menée durant les six derniers mois sur le projet de décret, ce délai harmonisé a finalement été porté à quatre mois.

 

Tout sera jugé par la cour administrative d’appel de Nantes

 

Autre mesure de rationalisation de la procédure : une seule juridiction compétente pour l’ensemble du contentieux. C’est la cour administrative d’appel de Nantes qui connaîtra, en premier et dernier ressort, de tous les recours. Le décret prévoit qu’elle sera dans l’obligation de statuer dans les douze mois suivant le dépôt d’un recours (en ne précisant cependant pas ce qu'il se passera en cas de dépassement de ce délai par la juridiction). Cette nouvelle organisation devrait accélérer les procédures, actuellement très ralenties par les multiples recours.

 

Un nouveau recours après le début des travaux ou la mise en service

 

Un nouveau type de recours est, par ailleurs, crée pour « les personnes physiques ou morales, les communes intéressées ou leurs groupements », qui peuvent « déposer une réclamation auprès du préfet, à compter de la mise en service de l’installation ou de l’ouvrage ou du début des travaux ou de l’activité, aux seules fins de contester l’insuffisance ou l’inadaptation des prescriptions définies dans la décision, en raison des inconvénients ou des dangers que l’installation, l’ouvrage, le travail ou l’activité présente ». Ce recours devrait cependant concerner uniquement les prescriptions environnementales et ne devrait pas remettre en cause les autorisations. Le préfet aura deux mois pour y répondre.

 

Un allongement de la durée des concessions.

 

Autre mesure de taille dans le décret, l’allongement de la durée des concessions qui passe de trente à quarante ans, répondant ainsi mieux aux exigences capitalistiques et à la durée de vie des installations offshore. L’allongement de la durée maximale des autorisations de productions d’électricité est également prévu : une période de trois ans renouvelable deux fois pourra être assortie à la période actuelle de dix ans. (Mer et Marine)


Ils ont retrouvé les tortues disparues des Galapagos

C’est une aventure extraordinaire, révélée par le site internet universitaire The Conversation. Des scientifiques étaient à la  recherche de tortues géantes des Galapagos – les plus grands animaux à sang froid vivant sur Terre – qu’on pensait disparues. Mission accomplie ! Voici le récit du voyage par Luciano Beheregaray, professeur

de biodiversité génétique à l’université Finders (Australie) et Adalgisa Gisella Caconne, chercheuse au département d’écologie à Yale (USA).

 

Au large des côtes équatoriennes, les îles Galapagos sont mondialement connues pour avoir inspiré à Darwin sa théorie de l’évolution. Elles abritent une flore et une faune d’une richesse exceptionnelle, à l’image de ces tortues géantes, considérées comme les plus grands animaux terrestres à sang froid. Les tortues géantes ont longtemps prospéré dans cet archipel de l’océan Pacifique. Il en existait une quinzaine d’espèces, évoluant au gré de la formation volcanique des îles. À la suite de l’arrivée des premiers hommes, quatre espèces disparurent. Nous sommes rentrés il y a quelques semaines d’une expédition aux Galapagos dont l’objectif était de retrouver deux de ces espèces disparues.

Cela peut paraître un peu fou, mais nous sommes arrivés à nos fins. Voici comment.

 

Menace sur les tortues

 

 L’archipel a été colonisé à la fin du XIXe siècle avec nombre de conséquences néfastes pour les tortues : braconnage des baleiniers et pirates, introduction de nuisibles privant les tortues de nourriture, mangeant leurs œufs ou leurs

petits. Ces dernières ont ainsi disparu de certaines îles et vu leur population se réduire dramatiquement dans d’autres zones insulaires.

Darwin consacra, lors de sa visite de 1835 sur l’archipel, des pages à la reproduction d’une espèce de tortue, la Chelonoidis elephantopus, que l’on ne trouvait alors que sur l’île Floreana et qui disparut vers 1850.

 

Lonesome George, immortalisé à 100 ans, peu avant son trépas.

(Photo : Flickr/Putneymark)

Une autre espèce, qui se rencontrait seulement sur l’île Pinta, laChelonoidis abingdoni, s’éteignit pour sa part en 2012,

lorsque son dernier représentant, un mâle retenu en captivité et répondant au

surnom de Lonesome George, mourut. Il était devenu une véritable star et fut un

temps considéré comme l’une des créatures vivantes les plus rares au monde.

Sur la trace

des espèces disparues

Il y a dix ans, notre programme de recherche en génétique fit une

découverte des plus étonnantes. Certaines tortues du mont Wolf, un volcan de

l’île Isabela, ne correspondaient pas à celles(Chelonoidis becki) que

l’on trouve habituellement dans cette zone. Au lieu de cela, leur ADN

correspondait à celui des espèces disparues de Floreana et Pinta.

Cette trouvaille donna lieu, en 2008, à une expédition sur le mont Wolf, où

nous avons procédé au marquage et à l’échantillonnage de

1 600 tortues. Les analyses révélèrent un nombre très important de

tortues à l’ADN hybride : 17 possédaient des traces de l’ADN de la tortue

de l’île Pinta, Chelonoidis abingdoni ;

89 autres présentaient des traces de l’ADN de la tortue de l’île Floreana, Chelonoidis elephantopus.

 

L’une des vénérables habitantes des pentes du mont Wolf sur l’île Isabel.

(Photo : Luciano Beheregaray)

Comment cela

était-il possible ?

Il semblait

fort probable que des gens aient déplacé ces tortues d’une île à l’autre. De vieux carnets de bord de l’industrie baleinière rapportaient que pour alléger leurs navires, baleiniers et pirates se délestaient, dans la baie de Banks à

proximité du mont Wolf, de tortues qu’ils avaient capturées. Ces animaux, récupérés sur les îles moins montagneuses de Floreana et de Pinta, furent durant des siècles les proies des baleiniers et pirates qui avaient l’habitude de faire une halte dans l’archipel pour renouveler leurs provisions de nourriture en prévision de leurs longues traversées.

Nombre de ces tortues rejetées en mer atteignirent le rivage, se mélangeant aux espèces endémiques de l’île Isabela. Elles donnèrent ainsi naissance à une lignée hybride qui conservait les caractéristiques distinctives des espèces de

Floreana et de Pinta.

 

Une expédition difficile

 

Le mont Wolf, point culminant des Galapagos. (Photo : Luciano Beheregaray)

Notre dernière expédition avait pour objectif d’identifier les animaux dont les ancêtres  venaient de Floreana ou de Pinta. C’était un objectif ambitieux et compliqué sur le plan logistique.

Notre équipe – composée de gardes du parc national des Galapagos, de scientifiques et de vétérinaires originaires de dix pays différents – fut répartie en neuf groupes de trois à quatre personnes  Chaque groupe devait inspecter de vastes champs de lave instables et inhospitaliers ainsi qu’une végétation épineuse sur les pentes du mont Wolf.

Sans oublier les rencontres impromptues avec les guêpes, l’étouffante chaleuréquatoriale, et une période de pluie non-stop six jours durant.

Lorsque  nous trouvions l’une des tortues recherchées, nous contactions notre vaisseau ravitailleur par radio et dégagions la végétation des pentes du volcan pour faire de la place au filet de cargaison transporté par hélicoptère. La précieuse tortue était alors installée dans le filet, puis transportée à bord de notre navire ancré dans la baie de Banks.

Notre équipe découvrit ainsi plus de 1 300 tortues, dont près de possédaient des ancêtres à la fois de Floreana et de Pinta. Nous en avons transporté 32 par les airs jusqu’à notre navire pour rejoindre ensuite la zone d’élevage en

captivité du parc national de Galapagos. Parmi ces 32 sujets, 4 femelles présentaient des gènes de Floreana ; un mâle et une femelle possédant ceux de Pinta furent marqués et étudiés.

 

Réintroduire les espèces

L’ADN de ces tortues va être analysé et servira à établir la meilleure stratégie de reproduction : nous souhaitons réintroduire autant que possible les gènes présents à l’origine sur Floreana et Pinta. La progéniture née en captivité et descendant des deux espèces disparues devrait rejoindre ses îles d’origine d’ici cinq à dix ans.


Un article de novembre au sujet d'un ancien de Rosbras: pressoir du Bélon, la pomme dans tous ses états

 

Le savoir-faire de cette entreprise familiale, depuis 1995, est reconnu. La cidrerie propose de nombreux produits : jus de fruits, eau-de-vie, vinaigre ou geléé

 

Le Pressoir du Bélon est une entreprise de cidrerie et jus de pommes, ouverte depuis 1995, avec à son origine, Jeannot et Marinette Goalabré. Dans cette entreprise familiale, c’est aujourd’hui leur fils Gilles qui a repris les rênes.

 

Gilles et Annie GOALABRE

La cidrerie Goalabré, c’est avant tout une renommée sur son cidre sous ses variantes brut, sec ou demi-sec, ou encore l’AOP de Cornouaille. Ce dernier label d’appellation protégée, n’est attribué qu’à seulement huit cidreries en Bretagne. Mais l’éventail du choix ne se résume pas qu’au cidre. Lorsque l’on rend visite à Gilles et Annie, l’on découvre la pomme sous toutes ses formes, avec du jus de pommes, de l’AOC pommeau de Bretagne, un apéritif à base de jus de pomme et d’eau-de-vie, qui pour une teneur à 17 °C, promet un petit coup de chaud, du lambig aussi appelé eau-de-vie de cidre, et quelques autres secrets de la maison, comme le vinaigre ou la gelée de cidre. Avec ses produits, la cidrerie a été reconnue au-delà de la commune, avec de nombreux prix pour ses cidres et jus de pommes lors des concours entre producteurs. Une belle reconnaissance pour Annie et Gilles Goalabré qui n’en finissent plus de collectionner médailles et trophées depuis 2008.


Pour être adhérent 2016

Plusieurs d'entre vous m'ont demandé comment prendre ou renouveler leur adhésion à l'association. L'adhésion est toujours de 10 euros pour l'année 2016. Votre chèque et le bulletin ci-dessous sont à envoyer à :

             Association Rosbras-Brigneau

                     42 rue Sœur Maurice

                         56410 ERDEVEN

Si vous souhaitez recevoir un autocollant , joignez une enveloppe timbrée  et libellée à vos noms et adresse.

Merci de remplir le bulletin ci-dessous afin de mettre à jour le fichier adhérents. 

ASSOCIATION ROSBRAS-BRIGNEAU

Bulletin d’adhésion  2016

NOM :………………………………………..PRENOM………………………………………………

ADRESSE :………………………………………………………………………………………………….

…………………………………………………………………………………………………………………..

MAIL :………………………………………………………………………………………………………..

N°TEL :……………………………………………………………………………………………………….

 

 


 Trois joyaux à protéger

 

 Le maire de Moëlan, Marcel Le Pennec, a évoqué, samedi 19  à l'Ellipse, la situation des trois ports de la commune. Ils constituent un atout indéniable pour le tourisme.

 

B rigneau, port patrimonial

Brigneau a été le deuxième port sardinier de France, alors que la sardine abondait. Une flottille importante, cinq usines y travaillaient le poisson, une dizaine de bars et même une salle de danse. Un passé certes révolu, mais qui a laissé des traces. « Nous avons conservé les infrastructures portuaires, mais les moyens financiers pour les entretenir nous manquent. En 2015, nous avons adhéré à l'association " Ports d'intérêt patrimonial ". Nous allons mettre en place une commission, ouverte aux bonnes volontés, pour préparer pour fin mars un projet de valorisation du port avec différentes étapes à réaliser dans les quatre à cinq ans. En cas de succès, ce label nous sera remis lors de la fête maritime de Brest 2016. Je remercie Sébastien Miossec, président de Quimperlé communauté, pour les discussions que nous avons eues, car il a été sensible à ce qu'un fonds de concours soit positionné sur les ports de nos communes littorales »

 

Bélon, berceau de l'huître plate

La Bélon, cette huître plate commercialisée depuis 1885, a donné à ce port un renom international. L'ostréiculture, pratiquée par deux structures industrielles et trois artisanales, requiert un environnement de première qualité. Mais ce site est classé en B par l'administration. Dans la ria, la plaisance compte 340 mouillages. « Notre objectif est de retrouver un équilibre biologique de l'eau et nous allons proposer au Syndicat intercommunal d'adhérer à l'association des ports de Bretagne pour obtenir le label " port propre " ».

 

Merrien, priorité à l'ostréiculture

« Nous souhaitons que Merrien reste dédié en priorité à l'ostréiculture. Pour répondre à la non-conformité des assainissements individuels, qui peuvent engendrer des pollutions de la ria, nous allons mettre en place un assainissement collectif. Le raccordement du village de Merrien se fera au poste de relevage de Kerglien avec la prise en charge, ou non, de Chef-du Bois. Une première tranche de travaux se déroulera en 2016 et se poursuivra en 2017 pour un coût estimé de 1.905.000 € HT ».

© Le Télégramme


Quand la barre tire la langue

Comme souvent, suite aux gros coups de tabac, le site de la barre d'Etel change de physionomie, avec le

déplacement, en l'espace d'une marée, de quantités gigantesques de sable. À la basse-mer de mercredi, en début d'après-midi, la barre était bien visible,

formant un arc reliant Plouhinec à Erdeven et se terminant en une grande langue de sable côté Kerminihy. Les agents de la Compagnie des ports, qui encadrent aussi les veilles au sémaphore, sont allés sur site pour sonder. Résultat à basse mer : moins de 0,70 m de fond avant la barre et 3,80 m après.

Lien pour la webcam de la Barre d'Etel: http://broadcast.viewsurf.com/c048725115a9db3203c087399d33d582/capture/14226/playEmbed?options%5bmedia_user%5d=etel 


La première hydrolienne de DCNS mise à l'eau ! 

C'est fait : ce mercredi, l’hydrolienne DCNS/OpenHydro a été immergée sur son site d’exploitation, au large de Ploubazlanec (22). L’hydrolienne est désormais

installée à 40 mètres de profondeur. "C’est une étape importante dans l’avancée du projet de parc démonstrateur hydrolien de Paimpol-Bréhat d’EDF", commentent EDF et DCNS. "Ces turbines formeront le premier parc, en France et dans le monde, d’hydroliennes raccordées au réseau national de distribution d’électricité".

Etape primordiale de ce projet novateur, réalisée avec succès ce mercredi : la première des deux hydroliennes a été installée sur son site d’exploitation,

au large de Ploubazlanec (22).

"Les équipes ont pu procéder à la mise à l’eau de la turbine en moins d’une heure, grâce à la barge dédiée, conçue par DCNS/OpenHydro, qui permet de déposer l’hydrolienne sur les fonds marins en un temps record, sans qu’aucun

travaux de génie civil ne soient nécessaires", expliquent DCNS et EDF. "Cette opération techniquement complexe, menée dans des conditions hivernales exigeantes, a mobilisé une vingtaine de collaborateurs DCNS/OpenHydro."

Une fois la barge stabilisée, l’hydrolienne a pu être posée au fond de l’eau grâce à un système innovant de treuils et de câblage, équipé de moteurs hydrauliques. Il s'agit, soulignent ses concepteurs, d'un système unique au

monde qui permet notamment "un niveau de précision optimale".

 

Le projet de Paimpol-Bréhat - une première française et mondiale - porte sur la mise en service de deux hydroliennes de 16 mètres de diamètre reliées à un convertisseur sous-marin commun, rappellent les porteurs du projet. Conçu et

fabriqué par General Electric, ce convertisseur va transformer l’énergie en courant continu pour fournir 1 MW d’électricité.

Ces turbines formeront le premier parc, en France et dans le monde, d’hydroliennes raccordées au réseau national de distribution d’électricité.

Après plusieurs semaines d’attente amarrée au quai est du cinquième bassin du port de commerce de Brest, le convoi composé de la barge Triskell, transportant l’hydrolienne Openhydro, du remorqueur Penfret et d’un navire de

soutien avait appareillé dans la soirée de vendredi dernier à destination du site de Paimpol-Bréhat.

 

Auparavant, une série de tests en rade de Brest avaient été menés pour vérifier les performances mécaniques et électriques de l’hydrolienne.

"La mise à l’eau de l’hydrolienne représente une étape importante de ce projet de parc démonstrateur hydrolien mené par EDF. La prochaine opération sera le raccordement de la turbine au réseau électrique".

© Le Télégramme



 

 

 

Aïe aïe aïe, ça penche!

 

Vous pouvez laisser un message en cliquant sur la petite enveloppe en bas de page!

Bonne semaine à tous et à bientôt!

Patricia